Anciens des Jeux du Canada

2/25/21
by: Christopher Séguin
Inspirer la prochaine génération — Shanice Marcelle
Les célébrations du Mois de l’histoire des Noirs suscitent beaucoup de passion et d’intérêt au pays, mais notre engagement envers l’approfondissement de nos connaissances en matière de l’histoire des Noirs ne devrait pas se limiter à ces quelques semaines en février. Pour un très grand nombre de personnes, y compris Shanice Marcelle, joueuse de volleyball de plage canadienne âgée de 30 ans, l’importance globale et personnelle de cet événement dépasse de loin les limites de ce mois de reconnaissance annuelle.
« Pour moi, le Mois de l’histoire des Noirs n’est pas qu’un seul mois, il dure toute l’année », dit Marcelle, dont le père et la grand-mère sont immigrés au Canada de Trinité-et-Tobago. « Il faut que je me renseigne davantage sur l’histoire des Noirs. Je n’y connais rien. En parler à mon père, à ma grand-mère et à mon oncle du côté de mon père, et en apprendre au sujet de leurs expériences et de ce qu’ils ont vécu, pour moi, c’est ça le plus important ce mois-ci, et tous les jours de l’année. »
Pour mieux comprendre l’importance que Marcelle accorde à ses racines noires, il faut d’abord connaître son parcours.
L’ancienne des Jeux du Canada de 2009 est née à Toronto, mais à l’âge de 5 ans, suivant la séparation de ses parents, elle a quitté la ville la plus multiculturelle du pays. Accompagnée de sa mère Tracey, qui était enceinte de son frère cadet Jordan, et de sa sœur aînée Tanisha, elle a déménagé dans une petite ville appelée Errington sur l’île de Vancouver, où la majorité des habitants étaient blancs. C’est pendant cette période, et plus tard à Victoria, qu’elle avait parfois l’impression de ne pas se sentir à sa place.

Passer sa jeunesse loin de son père noir, Roger, et de la riche diversité de Toronto, Marcelle a parfois eu du mal à accepter tous les aspects qui faisaient d’elle la personne qu’elle était. Souvent, elle était la seule personne de couleur dans sa classe et on l’embêtait en évoquant son apparence et ses cheveux.
« Je n’ai vraiment pas eu le sentiment que [ma sœur, mon frère et moi] appartenions », dit Marcelle. « Quand nous avons déménagé à Victoria, c’était à peu près pareil [qu’à Errington] : j’étais toujours la seule personne dans la classe qui sautait aux yeux parce que j’étais différente des autres.
« Mais quand je me suis lancée dans le sport, tout d’un coup, la couleur de ma peau n’importait plus : c’était mon habileté qui comptait, le fait de gagner des points ou d’en perdre et ainsi de suite. Le sport m’a donné un sentiment d’appartenance qui m’était gravement en manque dans ma jeunesse. »
Dans son blogue, Marcelle écrit que le sport l’a sauvé à un âge précoce, mais elle n’a découvert le volleyball que par hasard, grâce à une rencontre fortuite à son école élémentaire à Victoria.
« Quand j’étais en 5e année, je marchais dans les corridors de l’école avec ma sœur, et l’entraîneur de l’équipe de volleyball nous a vu et nous a dit, “il faut que vous participiez aux sélections pour l’équipe de volleyball!”, je suppose parce qu’on était toutes deux grandes et plutôt athlétiques », raconte Marcelle. « J’étais très, très timide comme enfant. Je ne crois pas que j’y serais allée toute seule, mais j’avais ma sœur avec moi, et elle m’a poussé à essayer. Donc, on est allé ensemble et on a adoré le sport dès la première séance d’entraînement, même si on n’avait aucune idée de ce qui se passait. »

Si sa passion pour le sport a grandi rapidement, son talent aussi n’a pas tardé à éclore. Ses entraîneurs et d’autres personnes impliquées dans le sport ont vite constaté son potentiel, et ils ont encouragé Tracey, la mère de Shanice, à poursuivre d’autres opportunités pour sa fille.
Deux ans seulement après s’être initiée au sport, Marcelle s’est fait remarquer par Volleyball Canada. En 2006, elle est devenue membre de l’équipe nationale Jeunesse de volleyball, dans laquelle elle a joué pendant quatre ans. Elle a participé au championnat continental de la jeunesse de la NORCECA avant de passer du volleyball intérieur au volleyball de plage pendant quelques années. Elle a participé à de nombreuses compétitions au Canada et à l’étranger, notamment aux Jeux du Canada de 2009 à Charlottetown, à l’Î.-P.-É. en tant que membre de l’équipe de la C.-B.
« C’était une occasion très unique », raconte Marcelle au sujet de son parcours à Î.-P.-É 2009, qui était la troisième édition des Jeux à accueillir le volleyball de plage. « C’était un événement auquel j’avais très envie de participer, parce que mes entraîneurs, le personnel de soutien et de nombreuses autres personnes impliquées dans la communauté de volleyball à cette époque nous disaient, “C’est une compétition à laquelle vous voulez absolument participer. Des Jeux multisports nationaux au Canada, ça, c’est vraiment une occasion unique et importante.” »

Malgré avoir raté les premières épreuves de sélection pour l’équipe de la C.-B. parce qu’elle se faisait extraire ses dents de sagesse, Marcelle a finalement réussi à obtenir sa place sur l’équipe. Elle a voyagé à Charlottetown, résolue à se hisser sur le haut du podium, tout comme son partenaire Kara Jansen Van Doorn. Le problème : elles ont sous-estimé le talent des autres joueuses qu’elles affronteraient aux Jeux.
« Honnêtement, c’était beaucoup plus difficile que je ne l’aurais cru », dit l’athlète de Victoria, en C.-B.. « D’abord, nous avons perdu un match dans la ronde préliminaire contre le Nouveau-Brunswick, ce qui a été très bouleversant. On s’attendait à ce que notre équipe gagne ce match, et je crois que cette défaite nous a secoués et nous a fortement motivés à remporter une médaille. »
En raison de cette défaite précoce, la voie à suivre pour remporter la compétition, ou une médaille quelconque, était beaucoup plus ardue, signifiant que Marcelle et Van Doorn devraient pour autant jouer avec plus d’ardeur. Aux prises d’un record de 3 à 2 dans la ronde préliminaire, le duo a réussi à se qualifier pour les quarts de finale de justesse, où elles ont écrasé le Québec en remportant manche après manche. Ensuite, elles se sont rachetées de la défaite initiale concédée à l’Équipe Ontario, la grande favorite pour la médaille d’or, et n’ont pas tardé d’emporter le match de championnat sur l’Alberta, décrochant la médaille d’or.
L’épreuve qui a mené à cette victoire a souvent servi à rappeler à Marcelle qu’elle était capable de surmonter tout obstacle et a rehaussé sa confiance alors qu’elle s’apprêtait à entamer sa deuxième saison à l’Université de la Colombie-Britannique (UBC). Au-delà des leçons importantes tirées de cette compétition, les souvenirs qu’elle garde d’autres moments passés à l’événement l’ont également marquée pour toujours.

« L’ambiance des Jeux multisports est vraiment incroyable », ajoute Marcelle. « [Kara et moi], on a partagé une chambre avec des petites gymnastes. On est toutes deux joueuses de volleyball de plage et très grandes, et nos camarades de chambre étaient toutes petites, et [j’ai beaucoup aimé] avoir l’occasion de les soutenir. Quand on rentrait chaque soir dormir dans nos couchettes, on se disait, “comment ça s’est passé aujourd’hui?”, et elles nous racontaient leur journée et on faisait pareil, et on se soutenait les unes les autres tout au long de l’expérience. »
Après avoir dit adieu aux plages de l’Île-du-Prince-Édouard, Marcelle est retournée à sa vie sur la côte ouest et à son équipe de UBC, où son entraîneur, Doug Reimer, était aussi un ancien des Jeux du Canada (Saskatoon 1989). Ayant déjà remporté le championnat national lors de sa première saison, Marcelle a repris son élan avec aise, et a commencé à se bâtir une des carrières collégiales assurément parmi les plus décorées de tout athlète canadien.

Au cours des cinq saisons qu’elle a passées avec les Thunderbirds, Marcelle a remporté cinq championnats nationaux de SIC (qui est maintenant U SPORTS) consécutifs. À titre individuel, elle a reçu deux prix Mary Lyons (2011 et 2013), décernés à la meilleure joueuse de volleyball au pays, ainsi que la désignation de joueuse la plus utile du championnat de SIC (2011). Plus impressionnant encore, elle a mérité le prix BLG en 2013, attribué à la meilleure athlète féminine de tous les sports de SIC. Ses réussites sur les terrains collégiaux ont donné lieu à sa participation à deux éditions des Jeux mondiaux universitaires de la FISU, où elle a été choisie aux Jeux de Kazan, en Russie (2013), pour porter le drapeau du Canada à la cérémonie d’ouverture.
Même si sa collection de médailles, de trophées et d’éloges s’accroissait sans cesse au cours de ses années dans l’équipe de UBC, sa victoire la plus importante a été en salle de classe.
« Ce dont je suis la plus fière, c’est d’être la première membre de ma famille à obtenir un diplôme universitaire », déclare Marcelle. « C’était un événement très marquant pour moi, quelque chose que je me suis résolu à accomplir et dont je suis très fière, autant pour moi que pour ma famille. »
Suivant l’achèvement de sa carrière à UBC, qui avait été un véritable conte de fées, Marcelle est montée à bord d’un avion à destination d’Europe pour jouer au volleyball professionnel. Son déménagement à Dresde, en Allemagne, n’a pas été une transition facile pour la Canadienne âgée de 25 ans : elle ne savait pas parler l’allemand ni conduire une voiture manuelle, et elle découvrait les attentes élevées qui accompagnaient le statut d’athlète professionnel.

Pire encore, Marcelle a été victime de discrimination raciale à plusieurs occasions au cours des deux saisons qu’elle a joué dans l’équipe de Dresdner SC. Résidant dans une ville qui, quelques années plus tard, a déclaré un « état d’urgence nazi », elle recevait des messages haineux, souvent accompagnés d’insultes raciales, quand certains jugeaient sa performance insatisfaisante lors d’un match. D’ailleurs, une fois par an, elle se trouvait confinée à son appartement pendant que se déroulait la manifestation néonazie annuelle de la ville, un événement dont elle a pris conscience subitement suite à une séance d’entraînement avec son équipe.
« C’était très bizarre de se faire dire de rentrer directement chez soi après l’entraînement et de ne pas vraiment comprendre pourquoi, de ne pas recevoir d’explications ni de précisions sur les nuances de ce qui se passait », se rappelle Marcelle, qui a joué à Dresde entre 2013 et 2015. « C’est gênant de savoir que de telles choses se passent dans le monde en général, mais encore plus dans la ville où j’avais choisi de vivre et où j’étais un personnage public du monde sportif, soit une personne hautement visible au sein de la communauté athlétique. C’était extrêmement déstabilisant, même si ça ne se passait qu’un seul jour de l’année.
« Chaque fois que j’ai eu une interaction étrange où que je me sentais qu’un truc n’allait pas, j’étais tout de suite envahie par un sentiment troublant. Du coup, j’ai passé beaucoup de temps chez moi, je suis rarement sortie explorer. Je suis souvent restée dans mon coin à cause de tout cela. »

Malgré les défis considérables qui se présentaient, Marcelle a tenu la route.
Au cours des deux saisons qu’elle a passées avec Dresdner SC, l’athlète de Victoria a contribué à l’obtention de deux titres Bundesliga (la ligue de volleyball) pour son équipe, notamment en marquant quatre points lors du deuxième championnat contre Stuttgart. Suivant cette victoire, elle a joué une dernière saison à l’étranger, cette fois dans le club professionnel VB Nantes, avant de rentrer au Canada en 2016. Son expérience en Europe l’a lourdement marqué, et une fois de retour dans son pays natal, Marcelle avait de puissants conseils à partager avec d’autres jeunes athlètes appartenant aux communautés PANDC, qui risquaient malheureusement de se retrouver un jour dans de semblables situations.
« Soyez fiers de vous-mêmes et de vos origines, et pour cela, tenez toujours la tête haute », déclare-t-elle. « La deuxième chose serait de vous ouvrir aux autres et de leur faire savoir ce que vous vivez et ce que vous ressentez.
« Vous ne devez pas garder cette information pour vous, ou vous sentir seuls. Je crois que plus de personnes que nous le croyons sont disposées à être nos alliés. Et c’est très important de leur donner la chance d’assumer ce rôle dans des situations gênantes, qui peuvent nous faire peur ou qui peuvent nous marquer d’une façon ou d’une autre. »
De retour au Canada, les choses ne se sont pas beaucoup améliorées pour Marcelle, qui faisait face à de nouveaux obstacles à chaque tournant.

D’abord, une blessure à l’épaule due au surmenage l’a empêché de jouer dans sa position de départ habituelle aux épreuves de sélection pour les Olympiques; l’événement a été bouleversant pour cette jeune athlète qui visait cette compétition d’élite et qui ne pouvait que regarder du banc lorsque son équipe a manqué de se qualifier pour Rio 2016. Alors qu’elle digérait encore cette déception, la Britanno-Colombienne avait une autre décision importante à prendre : continuer de jouer à l’intérieur, ou bien passer au volleyball de plage.
La douleur persistante dans son épaule était pour elle une source de préoccupation. Vu les exigences physiques du volleyball intérieur, elle se demandait si, avec sa blessure, elle serait toujours capable de jouer. Ainsi, le style plus élégant du volleyball de plage, qui serait moins éprouvant pour son corps, couplé à son désir ardent de retourner au sable, a poussé Marcelle à effectuer la transition. Elle ne manquait pas de confiance en elle de pouvoir s’adapter, notamment grâce à ses réussites sur la plage par le passé et surtout à la performance qui lui a mérité la médaille d’or aux Jeux du Canada à l’Î.-P.-É.
« Je crois que plusieurs expériences que j’ai eues dans ma jeunesse en jouant au volleyball de plage ont eu une grande influence sur ma décision de changer de sports », dit l’ancienne de l’Équipe C.-B.. « J’avais toujours l’impression que l’ensemble de mes compétences convenait mieux à la plage et j’ai toujours voulu m’y remettre, c’était juste une question d’attendre le bon moment. »
Le moment étant arrivé, Marcelle s’est mise au travail pour réaliser ses plans.
Elle s’est fait opérer sur son épaule et a suivi un programme de réhabilitation pour le soigner. Ensuite, elle a déménagé à Toronto et s’est trouvé une partenaire, et pas n’importe qui : c’était Jamie Broder, une athlète olympique qui venait tout juste de participer à Rio 2016. Broder avait grandi à Victoria, tout comme Marcelle, et était également une ancienne de UBC qui avait remporté un titre national de SIC un an avant que Marcelle soit arrivée sur le campus. Broder avait été une source d’inspiration pour Marcelle pendant de nombreuses années, et qu’elle devienne sa partenaire était donc un rêve devenu réalité.

Maintenant que la santé de Marcelle s’améliorait, les partenaires ont établi un programme d’entraînement et de compétitions qu’elles n’ont suivi que pendant quelques semaines avant que Marcelle subisse une déchirure du LCA lors d’une séance d’entraînement.
« Quand ça s’est passé, c’était tellement bouleversant », se rappelle Marcelle, qui s’est déchiré le ligament en sautant. « Je me souviens très clairement d’être resté de marbre en parlant au docteur, je n’exprimais aucune émotion, je ne faisais que [hocher la tête], et tout de suite en sortant de l’immeuble j’ai appelé ma mère et j’ai fondu en larmes. Je me sentais comme si c’était la fin du monde. Comme si je n’allais jamais encore pouvoir jouer à ce sport. Toutes les choses négatives qu’on peut ressentir ou penser de soi-même, je les pensais et je les ressentais toutes.
« Mais finalement, j’ai pris quelques jours pour vivre mon chagrin, et ensuite je me suis dit, “OK Shanice, c’est toi qui as choisi de passer au volleyball de plage. Tu veux arrêter de pratiquer le sport de ta propre volonté. Tu as déjà vécu cette expérience, sauf de façon différente avec ton épaule. Tu vas arriver à surmonter cet obstacle.” »
C’est exactement ce que Marcelle a fait. Tout comme elle avait surmonté la blessure à son épaule. Tout comme elle avait surmonté l’adversité auquel elle a fait face en Allemagne et aux Jeux du Canada. Suivant les opérations qu’elle a subies à l’épaule et au genou, il lui a fallu 790 jours pour se remettre en forme et retourner sur la plage, où elle s’est remise aussitôt à briller.
Jouant aux côtés de Julie Gordon, qui est sa partenaire encore aujourd’hui, Marcelle a participé à des douzaines de tournois ici au Canada et à l’étranger. Une réussite particulièrement importante a été quand Gordon et elle ont décroché la médaille d’or aux championnats nationaux de plage de 2019 dans la catégorie senior féminine, avant d’être sélectionnées dans l’équipe nationale (B) Prochaine Gén en 2020.

En fin de compte, le temps que Marcelle a passé incapable de jouer au volleyball en raison de ses blessures était un cadeau déguisé, une période consacrée au développement personnel et à la découverte de soi. Au cours de ces deux ans, elle a créé un blogue et s’est initiée au rôle d’entraîneuse. Tout comme son introduction au volleyball il y a maintenant 20 ans, sa carrière en entraînement a débuté grâce à une interaction fortuite, cette fois partagée avec une joueuse à un camp de volleyball organisé par une de ses amies.
« Une des athlètes s’est approchée de moi. Elle était une jeune femme métisse, puis elle est venue me parler. Elle ne m’a pas posé de questions sur le volleyball, mais elle m’a demandé, “Est-ce que tu aimes tes cheveux?” », se rappelle Marcelle.
« Elle m’a posé cette question, et j’ai dû prendre une minute pour me mettre à sa place. Je lui ai dit, “J’adore mes cheveux. Mais quand j’avais ton âge, je ne les aimais pas. D’abord, je me sentais toujours différente”, et je lui ai donné plein d’autres raisons. Je lui ai expliqué que ses cheveux étaient magnifiques et qu’elle devrait en être fière.
« C’est le premier moment où je me suis rendu compte de l’importance de la représentation, surtout dans notre sport, car peu d’athlètes me ressemblent. À plusieurs occasions, je me suis sentie comme si j’étais chargée d’ouvrir la voie, et je suis très fière et très reconnaissante de me trouver là où je le suis, d’être non seulement une athlète de haut niveau, mais aussi une entraîneuse de haut niveau et un personnage visible qui montre aux jeunes femmes ce qu’elles peuvent atteindre. »

C’est pourquoi aujourd’hui, alors qu’elle continue à jouer dans l’équipe nationale du Canada de volleyball de plage, Marcelle s’investit aussi pleinement dans son rôle d’entraîneuse et de modèle. En plus d’être l’entraîneuse adjointe de l’équipe des Lions de l’Université York, elle est également à la tête d’une équipe féminine du secondaire et d’équipes féminines et masculines pour les moins de 12 ans. Elle avoue se sentir parfois déborder par tous ces engagements, ce qui est parfaitement normal vu qu’elle est athlète d’élite nationale et aussi responsable de l’entraînement de trois équipes! Mais Marcelle ne choisirait jamais de faire autrement.
« J’aimerais un jour être l’entraîneuse en chef d’un programme universitaire », déclare-t-elle. « Avoir la possibilité d’influencer la relève canadienne, c’est pour moi une grande ambition. »
Il paraît que Marcelle est déjà en route pour réaliser cet objectif. Bien que son travail à titre d’entraîneuse ne l’empêchera pas de poursuivre son rêve de jouer aux Jeux Olympiques, ne soyez pas étonnés si elle s’y retrouve aussi un jour en tant qu’entraîneuse. Moi je ne le serai certainement pas.
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(Traduit en français par Rachael Buxton)